Au mois d’août 2014, je publiais un article intitulé: « Parents écolos, bébé durable… ou l’idéal écolo d’une future maman ». Cet article débutait comme suit :
« Le sujet de mon article aujourd’hui, c’est mon bébé. Ce n’est pas ma faute, je focus vraiment sur cet enfant qui naîtra au début du mois d’octobre. Je suis une femme qualifiée d’écolo. J’ai aussi un idéal écolo par rapport à la venue au monde de mon bébé. Mais entre l’idéal que j’entrevois et la réalité dans laquelle je me retrouverai dans quelques mois, j’imagine qu’il y aura quelques différences… je vous propose donc, dans le présent article, de vous exposer mon idéal écolo et, lorsqu’il (c’est un garçon!) sera bel et bien là, de comparer (confronter ?) cet idéal à la réalité de mon quotidien »
J’ai donné naissance à mon fils le 10 octobre 2014. Il s’appelle James et il a maintenant 1 an. Il est merveilleux, souriant, curieux, aventurier… bref je suis en amour total. Par ailleurs, si on parle de la « maman écolo », tout ce que j’avais planifié dès les premiers jours a fait « pouet-pouet ». Je prévoyais un accouchement naturel à la Maison de naissance de la Rivière et j’ai finalement accouché à l’hôpital par césarienne. J’avais la ferme intention d’allaiter et finalement mon fils a été nourri au biberon dès le jour 2 de sa vie. J’avais la ferme intention d’utiliser des couches lavables à 100% et… disons que, finalement, le pourcentage a été réduit à 50 %. Je souhaitais faire mes purées à 100% et finalement… finalement ! En gros et sans entrer dans les détails, j’ai vécu une période post-accouchement difficile. Une période qui a fait en sorte que la maman écolo a fait son gros possible. Par ailleurs, certains idéaux que j’avais ont été réalisés : vêtements et jouets usagés, produits corporels écologiques (j’aime particulièrement la compagnie québécoise Pissenlit & Coccinelle) et j’ai quand même utilisé en partie les couches lavables ! Et, concernant les couches lavables, j’ai le bonheur d’avoir une merveilleuse garderie en milieu familial, Le jardin des Camélias, qui les acceptent !
Avec le recul cependant, et en relisant mon article d’août 2014, j’ai une vision de la maman écolo assez différente. Mes valeurs de développement durable n’ont pas changées. Cependant, ce que j’ai traversé m’amène à relativiser et à comprendre surtout qu’une maman écolo c’est beaucoup plus que l’utilisation de couches lavables et tout. Une maman écolo, à mon sens, c’est surtout un savoir-être : être capable de transmettre à ses enfants ses valeurs, son respect de la nature et du genre humain; être capable de partager son savoir et son amour de la planète et de sa biodiversité. Je veux montrer à mon fils l’art du jardinage, le nom des plantes et des fleurs (que je ne connais pas encore moi-même… mais il me donne le goût de l’apprendre), lui expliquer l’interdépendance de l’homme avec tout ce qui l’entoure : les arbres qui captent le CO2, les abeilles qui pollinisent les fleurs, etc. Je veux lui apprendre aussi toute l’importance de la solidarité humaine : aider son prochain, partager, transmettre, etc. Vous allez peut-être vous dire « intense la fille! », ce à quoi je vous réponds « Ben oui, je suis d’même moi ! » 
En continuant dans cette intensité qui a décuplée depuis que je suis maman, j’aimerais vous parler de l’aide que j’ai reçu pendant mon congé de maternité, puisque ce sont des ressources que nous avons la chance d’avoir en Mauricie. En novembre 2014, suite à une fin de semaine de répit qui m’a fait le plus grand bien, j’ai reçu une aide concrète et soutenue du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Trois-Rivières, plus particulièrement les services 0-5 ans. Sans compter la visite mensuelle d’une personne du CSSS, on m’a également référé à l’organisme communautaire Maternaide et au Centre Ressources Naissance. Maternaide a pour mission « de soutenir et d’aider les familles d’enfants de 0 à 5 ans. Maternaide est un milieu de vie qui promeut la santé, le bien-être et le développement des connaissances parentales par le biais de divers services et ateliers ». Grâce à cet organisme, j’ai eu le soutien hebdomadaire d’une personne extraordinaire qui venait prendre soin de mon bébé pendant que je me reposais. C’était également une personne avec qui je pouvais échanger sur mon rôle de nouvelle maman. Pour sa part, le Centre Ressources Naissance m’a permis de faire un premier pas à l’extérieur de ma maison vers d’autres mamans, par l’organisation de différentes activités maman-bébé. Bien sûr, bien d’autres organismes existent en Mauricie pour aider les jeunes mamans et les jeunes familles à jongler avec leurs nouveaux rôles, mais personnellement, ce sont ceux-là qui m’ont aidé.
Voilà, je suis une nouvelle maman. Une maman écolo, imparfaite et émotive… et, vous savez quoi, j’adore mon nouveau rôle! Et en fière maman, voici une photo de mon gars 
